Prélude▲
Introduction▲
Bonjour et bienvenue dans ce tutoriel sur les notions avancées en scripting mIRC.
Je vais tâcher, tout au long de ce cours, de vous éclairer sur des outils peu ou pas utilisés en scripting mIRC mais qui sont pourtant très importants dès lors que l'on souhaite progresser de manière significative dans ce domaine.
Je vous souhaite une bonne lecture,
Whether.
Prérequis▲
Afin de comprendre ce tutoriel dans sa totalité, vous devez connaître le cours sur les notions intermédiaires en scripting mIRC et/ou être un scripteur déjà expérimenté.
Remerciements▲
Avant de commencer les développements relatifs à ce tutoriel, je tiens sincèrement à remercier Kleak, scripteur mIRC de talent, pour le travail appréciable et les critiques constructives dont il a su me faire part, le site developpez.com pour m'héberger et m'avoir fourni les outils et l'aide nécessaire pour mener à bien ce projet.
Notez bien que ce cours ne dresse pas une liste exhaustive des notions « avancées » en scripting mIRC et que les parties suivantes sont en cours de rédaction :
- Les boîtes de dialogue et les DLL (section n°2) ;
- Les fenêtres-images : bases et animations (½) ;
- Les fenêtres-images : la création de GUI (2/2) ;
- Les fenêtres-images : introduction à la 3D (si la demande se fait sentir) ;
- Les sockets.
De plus, si vous jugez qu'un point important n'a pas été abordé ou qu'il n'est pas assez développé, n'hésitez pas à me contacter par message privé. Pour finir, sachez que tout avis, critique ou suggestion sont les bienvenus.
I. Les boîtes de dialogue▲
La maîtrise des boîtes de dialogue constitue souvent un tournant et marque une vraie différence entre les scripteurs sachant les utiliser et ceux qui ne le savent pas.
Je vous propose de découvrir à quoi elles peuvent bien servir dans cette première partie qui va traiter uniquement des boîtes de dialogue.
La seconde, quant à elle, va vous apprendre à utiliser les DLL et effectuer des actions que mIRC ne peut, en théorie, pas exécuter.
I-A. Les bases▲
Les boîtes de dialogue, que je vais appeler tout simplement dialogue ou BDD durant cette partie, sont un outil indispensable dès lors que vous commencez à progresser en scripting mIRC.
En effet, cet outil permet à l'utilisateur d'envoyer des requêtes directement à mIRC de manière claire et simple.
La création d'un dialogue, qui doit être réalisée dans l'onglet « remote » de l'éditeur de script, s'effectue à l'aide de la commande /dialog.
En voici les principales caractéristiques : /dialog -maxdhltsrbponkcvie nom [table] [x y w h] [texte].
Note : je ne vais pas énumérer tous ces paramètres les uns après les autres. Ils sont tous détaillés dans l'aide de mIRC qui se trouve normalement dans le dossier racine de votre script.
Maintenant, entrons dans le vif du sujet :
dialog test {
title "Boîte de dialogue"
size -1 -1 200 100
option dbu
}
Ce script se décompose de la manière suivante :
dialog test { précise que l'on souhaite créer un dialogue dont le nom sera « test » ;
title "" permet de spécifier le titre du dialogue ;
size -1 -1 200 100 indique les positions et la taille du dialogue ;
option dbu prend une base différente de celle de mIRC pour afficher le dialogue (je vous conseille de l'utiliser).
/dialog -m test test
Va permettre de l'ouvrir. Question : pourquoi utiliser le paramètre « -m » ? Car ce paramètre permet de créer un dialogue « sans mode ». C'est-à -dire qu'il n'arrête ni ne retourne une valeur au script appelant, et qu'il peut être affiché indéfiniment sans avoir quelque influence sur d'autres scripts.
Retournons à la commande /size qui permet de positionner et de modifier la taille du dialogue. Cette commande est suivie de quatre chiffres. Les deux premiers permettent de positionner le dialogue (ici, -1 et -1 précisent que le dialogue sera centré à l'intérieur de la fenêtre). Les deux derniers indiquent respectivement la longueur et la largeur de la boîte.
I-B. Insérer des objets▲
Il est possible d'insérer une grande quantité d'objets dans une boîte de dialogue. Comme je l'ai déjà dit précédemment, je ne vais pas lister tous les objets qui peuvent être inclus dans un dialogue, l'aide mIRC est faite pour ça. Mais je vais vous expliquer à quoi ces objets peuvent servir et comment faire pour les utiliser le mieux possible.
dialog test {
title "Boîte de dialogue"
size -1 -1 200 100
option dbu
text "Texte de base", 1, 1 5 50 7
}
Nous avons ajouté le contrôle « text » qui permet d'afficher du texte dans une boîte de dialogue.
Intéressons-nous à cette ligne : text « Texte de base », 1, 1 5 50 7.
L'insertion d'un objet dans une BDD se fait, dans la majorité des cas (je vous expliquerai les exceptions plus tard), comme ceci :
objet « texte à inclure », n° objet (NDO), position de l'objet (toujours 4 chiffres), contrôle de l'objet.
Note : les paramètres « texte à inclure » et « contrôle de l'objet » sont facultatifs.
Ici, rien de compliqué. Si vous souhaitez inclure une boîte d'édition, il suffit de remplacer l'objet « text », par « edit » et modifier le numéro de l'objet.
Note : modifier le numéro de l'objet est obligatoire. Vous ne pouvez, en aucun cas, avoir deux objets qui possèdent le même numéro. Si jamais cela se produit, vous ne pourrez tout simplement pas ouvrir votre dialogue et mIRC vous renverra un message de la sorte : « id duplicate at line 3 ».
Pour l'instant, le NDO doit vous sembler tout à fait inutile et n'avoir aucune influence sur le dialogue. Et, dans l'absolu, vous avez raison. Car, si vous modifiez ce numéro, vous constatez qu'il ne se passe rien. Je vous expliquerai cela dans la troisième partie de ce tutoriel.
Passons maintenant à ce qui rebute un nombre impressionnant de personnes en scripting mIRC : positionner un objet correctement dans une BDD.
Toujours dans cette même ligne : text « Texte de base », 1, 1 5 50 7 la position de cet objet se fait avec les quatre derniers chiffres. C'est-à -dire 1 5 50 7.
Le premier chiffre (1) permet de positionner l'objet selon l'axe horizontal. C'est-à -dire de droite à gauche dans le dialogue.
Le deuxième chiffre (5) permet de positionner l'objet selon 'axe vertical. C'est-à -dire de haut en bas dans le dialogue.
Le troisième chiffre (50) permet de donner une taille, en longueur, à l'objet.
Le quatrième chiffre (7) permet de donner une taille, en largueur, à l'objet.
Par exemple, si nous souhaitons centrer l'objet « text » dans le haut de la BDD, nous devons modifier le premier chiffre. Ce qui va donner :
dialog test {
title "Boîte de dialogue"
size -1 -1 200 100
option dbu
text "Texte de base", 1, 90 5 50 7
}
Les objets de base :
Nous allons maintenant étudier les objets de base que vous devez impérativement savoir utiliser si vous souhaitez réaliser des boîtes de dialogue un minimum présentables.
text : permet d'insérer du texte.
edit : permet d'insérer une barre d'édition.
button : insère un bouton dans la BDD.
list : insère une liste qui permet de stocker des valeurs.
radio : insère un radio dans le dialogue.
check : insère un check dans le dialogue.
combo : permet d'insérer un combo dans la BDD où des valeurs peuvent être stockées.
Note : la différence entre un check et un radio est qu'un seul radio peut être coché (si un radio est déjà coché, il est décoché automatiquement) alors qu'avec l'objet check, vous pouvez le cocher ou le décocher sans que cela n'ait d'influence sur les autres objets check.
dialog test {
title "Boîte de dialogue"
size -1 -1 200 82
option dbu
text "Voici une liste non exhaustive des objets de base à connaître dans une BDD :", 1, 2 3 190 7
edit "", 2, 2 13 70 10
button "Bouton" 3, 2 25 70 10
list 4, 2 37 70 40, size
radio "Un radio" 5, 168 13 40 8
check "Un check" 6, 168 25 40 8
combo 8, 87 13 70 90, drop
}
Cet exemple illustre les objets dont je vous ai parlé.
Note : les paramètres spécifiés en fin de ligne servent à préciser des modes d'affichage différents. Comme ils sont très nombreux et très variés selon l'objet que vous souhaitez insérer, je vous conseille d'aller jeter un coup d'œil à l'aide mIRC.
Maintenant que vous savez comment créer une boîte de dialogue, nous allons passer à la modification des objets. C'est-à -dire leur apparence.
I-C. Modifier les contrôles▲
La modification des objets est une chose très importante lorsque vous utilisez des boîtes de dialogue, car cela va permettre de modifier l'apparence dudit dialogue.
Ces modifications s'effectuent à l'aide de la commande /did. Cette commande, lorsqu'elle est suivie d'un ou plusieurs paramètres permet de modifier un objet.
Note : voici le format de la commande : /did -ftebvhnmcukradiogjsl nom-du-dialogue numéro-id [n] [texte | nomdefichier]
Prenons un exemple. Ouvrez le dialogue que je vous ai montré dans la partie ci-dessus puis tapez ceci dans la fenêtre statut :
//did -h test 2
Vous allez voir que la boîte d'édition va disparaître. Et, si vous tapez ceci :
//did -v test 2
Qu'elle va réapparaître.
Ici, rien de vraiment très compliqué. Pour vous faciliter la tâche, je vous donne la liste complète des modifications que supporte la commande /did.
-a : ajoute la ligne de texte à la fin
-b : désactive l'id
-c : coche la boîte check/bouton radio, la ligne de la liste/combo
-d : efface la Nième ligne
-e : active l'id
-f : met le focus sur l'id
-g : met une nouvelle image icône/bmp dans un contrôle icon (did -g nom id [n] nomdefichier)
-h : cache l'id
-i : insère le texte à la Nième ligne
-j : efface les réglages édités dans une boîte d'édition
-k : fonctionne avec -cu, garde les autres sélections dans une liste
-l : décoche la case à cocher d'un objet dans un contrôle list checkbox
-m : désactive la boîte d'édition
-n : active la boîte d'édition
-o : écrase la Nième ligne par le texte
-r : efface tout le texte dans l'id
-s : coche la case à cocher d'un objet dans un contrôle list checkbox
-t : met l'id du bouton par défaut
-u : décoche la boîte check/bouton radio, la ligne de la liste/combo
-v : rend l'id visible
-z : efface la largeur de la barre de défilement (scrollbar) horizontale dans une liste
I-D. Les événements▲
Cette dernière sous-partie concernant les boîtes de dialogue est la plus importante. En effet, vous allez apprendre ici à faire réagir les objets que vous avez insérés dans la BDD, toujours à l'aide, de la commande /did, mais cette fois-ci en utilisant les objets. Par exemple, nous allons ici voir comment effectuer une action lorsque vous allez cliquer sur un bouton.
L'événement qui permet de gérer les BDD est celui-ci :
on *:dialog:nom:événement:NDO: { }
Où nom est le nom de la boîte de dialogue, événement concerne l'action que vous avez effectuée (clic droit, gauche, double-clic, entrer du texte dans une boîte d'édition, etc.) et NDO le numéro de l'objet.
Normalement, si vous êtes un minimum logique, vous devriez commencer à comprendre pourquoi numéroter les objets que l'on positionne est très important et qu'il ne faut surtout pas numéroter deux objets de la même manière.
Reprenons notre précédent dialogue :
dialog test {
title "Boîte de dialogue"
size -1 -1 200 82
option dbu
text "Voici une liste non exhaustive des objets de base à connaître dans une BDD :", 1, 2 3 190 7
edit "", 2, 2 13 70 10
button "Bouton" 3, 2 25 70 10
list 4, 2 37 70 40, size
radio "Un radio" 5, 168 13 40 8
check "Un check" 6, 168 25 40 8
combo 8, 87 13 70 90, drop
}
Et ajoutons ensuite cette ligne :
on *:dialog:test:sclick:3: { echo 2 vous avez cliqué sur le bouton (objet n° 3) }
Maintenant, ouvrez le dialogue et cliquez sur le bouton. Normalement, vous devriez voir le message suivant apparaître « Vous avez cliqué sur le bouton »objet n° 3"
Avant de faire la même chose pour les autres objets, nous allons plutôt nous intéresser aux différentes actions qu'il est possible d'effectuer :
active : s'active sur le dialogue quand il est actif ;
init : juste avant que le dialogue soit affiché, les contrôles peuvent être initialisés dans cet événement. L'identité est nulle ;
close : quand le dialogue est fermé ;
edit : le texte dans la boîte d'édition ou la boîte combo a changé ;
sclick : c'est l'action que nous avons utilisée précédemment. Un seul clic dans la liste/boîte combo, cocher/décocher des boutons radio/check ou cliquer sur un bouton ;
dclick : double clic dans une liste/boîte combo ;
menu : un item du menu a été sélectionné ;
scroll : la position du contrôle scroll a changé.
Le cas particulier de l'événement init
Cet événement, comme vous venez de le lire, correspond au moment où le dialogue s'ouvre. Par exemple, c'est ici que vous allez préciser si tel ou tel check doit être coché, etc.
La théorie n'étant ici pas très simple à comprendre, voici un exemple pratique :
; Tapez /dialog -m case case
dialog case {
title "L'événement init"
size -1 -1 87 23
option dbu
check "check n° 1" 1, 1 3 37 9
check "check n° 2" 2, 1 13 37 9
button "Ok" 3, 65 13 20 9, ok
}
on *:dialog:case:init:*: {
; On vérifie si les variables existent, si la condition est vérifiée, on coche les checks à l'aide de la commande /did.
if (?se.1) did -c $dname 1
if (?se.2) did -c $dname 2
}
on *:dialog:case:sclick:1: {
; Cette ligne s'active lorsque le check n°1 est décoché (où zéro est retourné).
if ($did($dname,1).state == 0) unset ?se.1
; Cette ligne s'active lorsque le check n°1 est coché (où un est retourné).
elseif ($did($dname,1).state == 1) set ?se.1 ON
}
; Cet événement fonctionne de la même manière que le précédent sauf qu'il concerne le check n°2.
on *:dialog:case:sclick:2: {
if ($did($dname,2).state == 0) unset ?se.2
elseif ($did($dname,2).state == 1) set ?se.2 ON
}
Comme vous avez pu le constater, lorsque vous cochez un check, que vous fermez le dialogue et que vous le relancez, le check en question est toujours coché. De plus, vous devez vous dire que ce code est un peu « lourd », voici donc une manière plus propre de réaliser exactement la même chose.
dialog case {
title "L'événement init"
size -1 -1 87 23
option dbu
check "check n° 1" 1, 1 3 37 9
check "check n° 2" 2, 1 13 37 9
button "Ok" 3, 65 13 20 9, ok
}
on *:dialog:case:init:*: {
if (?se.1) did -c $dname 1
if (?se.2) did -c $dname 2
}
on *:dialog:case:sclick:*: {
if ($did == 1) {
if ($did($dname,1).state == 0) unset ?se.1
elseif ($did($dname,1).state == 1) set ?se.1 ON
}
if ($did == 2) {
if ($did($dname,2).state == 0) unset ?se.2
elseif ($did($dname,2).state == 1) set ?se.2 ON
}
}
L'astuce est toute simple, il suffit de préciser de quel objet il s'agit lors d'un simple clic à l'aide de l'identifiant did.
II. Les expressions régulières▲
Pas facile de rédiger un chapitre sur les expressions régulières. Outil pourtant très puissant dans le langage mIRC. Effectivement, les expressions régulières, que nous allons ici appeler « regex » (regular expression), permettent de comparer, valider ou d'effectuer une recherche dans une chaîne de caractères (autrement dit, une phrase).
Les regex fonctionnent en utilisant des caractères et des métacaractères : elles permettent de préciser une position, une condition, etc.
Pour essayer de faire simple, les expressions régulières sont des systèmes de vérifications, validations ou comparaisons très poussés et très performants.
Note : une regex retourne 1 si la chaîne est vérifiée, sinon, elle retourne 0.
II-A. Les métacaractères▲
Introduction :
//echo -s $regex(bonjour,b)
Retourne 1 (car il y a bien un « b » dans bonjour).
//echo -s $regex(bonjour,z)
Retourne 0 (car il n'y a pas de « z »).
Vous pourrez constater que si vous faites :
//echo -s $regex(bonjour,B)
la regex va retourner 0, car cet outil est sensible aux majuscules / minuscules.
Continuons : si vous faites :
//echo -s $regex(bonjour,bj)
0 sera retourné, car l'expression se lit de gauche à droite, et que « b » est bien dans bonjour, « j » également, mais pas « bj ». Donc 0 est retourné.
Nous savons donc que les expressions régulières sont sensibles aux majuscules / minuscules, et que tous les paramètres doivent être validés pour que la valeur 1 soit retournée.
Définition des métacaractères
Les métacaractères sont des symboles qui permettent de préciser des conditions à l'expression régulière. Grâce à eux, vous allez vite comprendre toute la puissance des regex.
Note : les métacaractères sont très sensibles. Soyez donc attentifs aux informations que vous souhaitez rechercher, sans quoi votre code va se retrouver faussé.
Le métacaractère ^
Il précise le début de la chaîne.
//echo -s $regex(bonjour,^b)
va retourner 1, car « bonjour » commence bien par un « b ».
Mais :
//echo -s $regex(bonjour,^o)
va retourner 0, car « bonjour » ne commence pas par un « o ».
Vous pouvez également préciser plusieurs caractères comme :
//echo -s $regex(bonjour,^bon)
qui va retourner 1, car le début du mot est bien « bon ».
//echo -s $regex(bonjour,^bon)
qui va retourner 1, car le début du mot est bien « bon ».
Le métacaractère $
Ce métacaractère permet de spécifier « la fin de la chaîne ».
//echo -s $regex(bonjour,jour$)
car la partie « jour » est bien à la fin de « bonjour ».
//echo -s $regex(bonjour,u$) va retourner 0
//echo -s $regex(bonjour,(^bonjour$)va retourner 1
Le métacaractère *
Il permet de préciser « zéro ou plusieurs occurrences ».
Occurrence ? Qu'est-ce que c'est ?
Une occurrence est une répétition de caractères. Par exemple, si je dis « hello », il y a deux occurrences de « l », car cette lettre est deux fois dans la chaîne.
//echo -s $regex(bonjour,o*)
va retourner 1, car il y a bien un « o » dans la chaîne.
//echo -s $regex(bonjour,z*)
Va également retourner 1 ! Pourquoi ? Car le joker dit bien « zéro ou plusieurs occurrences » (je dois vous avouer que moi non plus, je ne comprends pas vraiment ce métacaractère, mais bon…).
Le métacaractère +
Il permet de préciser « au moins une occurrence dans la chaîne ».
//echo -s $regex(bonjour,j+)
car il y a bien un « j » dans « bonjour ».
//echo -s $regex(bonjour,o+) va retourner 1
//echo -s $regex(bonjour,z+) va retourner 0
Le métacaractère ?
Offre une possibilité très intéressante qui est de vérifier « zéro ou une seule occurrence ».
//echo -s $regex(bonjour,j?)
car il y a bien un « j » et un seul dans « bonjour ».
//echo -s $regex(bonjour,o?)
car il y a deux « o », donc la condition n'est pas vérifiée !
Le métacaractère .
Il permet de préciser n'importe quel caractère dans la chaîne.
//echo -s $regex(bonjour,b.n)
car il y a bien un caractère entre « b » et « n » (à savoir la lettre « o »).
//echo -s $regex(bonjour,b.o)
car il n'y a pas de caractère entre « b » et « o ».
II-B. Le back-slash▲
Maintenant que nous avons passé en revue les principaux métacaractères, nous allons passer au Back-Slash « \ », qui permet d'inclure premièrement un métacaractère dans la chaîne.
Déterminer des métacaractères :
//echo -s $regex(Bonjour+PuG,Bonjour+PuG)
Va retourner 1, car la présence du + nécessite l'utilisation du back-slash.
//echo -s $regex(Bonjour+PuG,Bonjour+PuG)
Va retourner 0.
//echo -s $regex(www.*,www+*)
Va retourner 1.
//echo -s $regex(www.*,www+*)
Va retourner 0, car il faut ici un back-slash.
Liste des caractères
Les listes de caractère permettent de spécifier des ensembles de lettres, chiffres, caractères, etc. Retenez-les bien, car elles vont être très importantes pour la suite du chapitre. Et vont permettre de simplifier la structure des expressions régulières lorsque nous allons en créer des plus complètes.
b : début ou fin de mot.
B : non-début ou non-fin de mot.
d : un chiffre.
DÂ : pas de chiffre.
s : une espace.
SÂ : pas d'espace.
w : un mot.
WÂ : pas de mot.
Exemple :
//echo -s $regex(bonjour,bon)
Va retourner 1, car « bon » est bien au début de « bonjour ».
//echo -s $regex(Bonjour,\d)
Va retourner 0, car il n'y a pas de chiffre.
//echo -s $regex(Bonjour2,\d)
va retourner 1, car il y a un chiffre.
//echo -s $regex(Bonjour à tous !,s)
va retourner 1, car il y a bien un ou plusieurs espaces dans la chaîne.
II-C. Les ensembles▲
Les ensembles de caractères vont vous expliquer comment spécifier des ensembles de caractères à rechercher dans une chaîne. Par exemple, si vous souhaitez rechercher tous les numéros de 0 à 6, vous allez devoir créer un ensemble. Cette sous-partie va vous expliquer comment procéder.
Les parenthèses
Les délimitations « ( ) » permettent de spécifier quelle chaîne est concernée par un métacaractère.
Illustration :
//echo -s $regex(bonjour,(b|n)+jour)
va retourner 1, car il y a bien « b » ou « n » dans « bon ».
//echo -s $regex(bonjour,(b|n)+jour$))
va retourner 1, car il y a bien « b » ou « n » dans « bon » et que « bonjour » se termine par « jour ».
Note : vous pouvez bien sûr combiner les parenthèses avec tous les autres métacaractères vus plus haut.
Les accolades
Les « { } » permettent ici de vérifier le nombre de présences dans la chaîne. Où :
a{N}Â : N rencontre avec a.
a{N,P}Â : entre N et P rencontre avec a.
a{N,}Â : au minimum N rencontre de a.
Par exemple, dans « script mIRC », il y a i{2} (deux occurrences de la lettre « i »).
Mais vous auriez également pu mettre i{1,3} pour préciser une recherche pour un « i », deux ou trois.
Sinon i{1,} pour vérifier s'il y avait bien un « i » dans la chaîne.
Exemple :
alias testreg {
var %reg = o{1,2}
echo -s $regex(bonjour,%reg)
}
va retourner 1, car il y a bien un « o » dans « bonjour ».
alias testreg {
var %reg = b{1}
echo -s $regex(bonjour,%reg)
}
va retourner 1, car il y a bien un « b » dans « bonjour ».
Note : dans le cas des accolades, vous êtes obligés de créer une variable locale avant d'effectuer la comparaison avec les regex. Cette méthode va également vous permettre d'alléger votre expression.
Les crochets
Les « [ ] » permettent de spécifier des ensembles de caractères.
[abc] les caractères a, b et c.
[a-z] de a à z en minuscules.
[A-Z] de A Ã Z en majuscules.
[0-9] de 0 Ã 9.
Note : vous pouvez bien sûr créer vous-mêmes vos ensembles de caractères. Par exemple [0-3] (tous les chiffres de 0 à 3).
//echo -s $regex(bonjour,[a-z])
retourne 1, car il y a bien des caractères de la liste dans « bonjour ».
//echo -s $regex(10,[0-9])
retourne 1, car 1 et 0 sont bien dans entre 0 et 9
Les [:classes:]
Les « [:classe:] » permettent de spécifier un ensemble de caractères.
[:alpha:]Â : lettre.
[:alnum:]Â : chiffre ou lettre.
[:ASCII:] : caractères ASCII.
[:blank:]Â : espace et tabulation.
[:cntrl:] : caractère de contrôle.
[:digit:]Â : chiffre.
[:graph:] : caractère imprimable sauf espace.
[:lower:]Â : minuscule.
[:print:] : caractère imprimable.
[:punct:] : ponctuation (? ! . ; ,).
[:space:]Â : n'importe quelle espace blanche.
[:upper:]Â : majuscule.
//echo -s $regex(bonjour,[[:alpha:]]) retourne 1
//echo -s $regex(bonjour,[[:punct:]]) retourne 0, car il n'y a pas de ponctuation
//echo -s $regex(bonjour !,[[:punct:]]) retourne 1, car ! marque la ponctuation
//echo -s $regex(Bonjour2,[[:digit:]]) retourne 1, car il y a bien un chiffre
//echo -s $regex(Bonjour,[[:space:]]) retourne 0, car il n'y a pas d'espace dans la chaîne.
//echo -s $regex(Bonjour PuG,[[:space:]]) retourne 1, car il y a un espace entre bonjour et PuG.
II-D. Les commandes▲
Les commandes, avec les expressions régulières, permettent de faire un paquet de choses. Elles sont également très pratiques, car elles nous donnent la possibilité « d'élargir les champs de recherche » dans les chaînes.
Note : à partir de maintenant, une expression régulière peut retourner d'autres chiffres que 0 et 1. Et je vais vous expliquer pourquoi.
La commande /g
/g retourne le nombre de présences dans la chaîne du caractère ou de la sous-chaîne donnée.
Exemple :
//echo -s $regex(Bonjour,/o/g)
va retourner 2, car il y a deux fois « o » dans la chaîne.
Vous comprenez maintenant pourquoi 2 peut être retourné ? Imaginez le contraire si une expression régulière était « obligée » de renvoyer soit 0 ou 1. Ici, elle renverrait 1, mais la commande /g serait alors devenue totalement inutile, puisqu'elle sert à retourner le nombre d'occurrences.
//echo -s $regex(bonjour,/b/g)
va retourner 1, car il y a une fois « b » dans « bonjour ».
Note : ici aussi, le traitement est sensible aux minuscules / majuscules.
La commande /i
/i permet de traiter la chaîne sans tenir compte des majuscules ou des minuscules.
Exemple :
//echo -s $regex(bonjour,/b/i)
va retourner 1, car « b » est bien dans « bonjour ».
//echo -s $regex(Bonjour,/b/i)
va retourner 1, car le traitement n'est plus sensible aux majuscules / minuscules. Comme « b » ou « B » est bien dans la chaîne, 1 est retourné.
La commande /x
/x permet de ne pas tenir compte des espaces dans la chaîne.
Exemple :
//echo -s $regex(bonjour,b o)
va retourner 0, car il y a un espace.
//echo -s $regex(bonjour,/b o/x)
va retourner 1, car /x ignore les espaces.
II-E. Les identifiants▲
Rappeler une chaîne
Le reglm() permet le rappel d'une chaîne en précisant un nom et / ou un chiffre. Par exemple, supposons que pour une raison X vous ayez besoin de réutiliser le « o » de « bonjour », ou encore si vous avez besoin d'obtenir le nombre d'occurrences d'un caractère dans une chaîne, vous allez avoir besoin de les rappeler. Les expressions régulières vous proposent pour cela une série de commandes très efficaces.
Format : $regml([nom],N]
Note : Le [nom] n'est pas obligatoire.
Exemple :
$regex(bonjour,/o/g)
2
$regml(0)
2
retourne 2, car il y a deux « o » dans « bonjour ».
$regml(1) et $regml(2)
o o
vont chacun retourner o, car il y a deux « o ».
$regml(3)
ne va rien retourner, car il n'y a pas 3 « o » dans « bonjour ».
L'identifiant $regml est très intéressant, car il permet d'isoler rapidement des caractères, sans avoir besoin d'effectuer plusieurs commandes.
Retirer ou remplacer des caractères dans une chaîne
$regsub permet de retirer ou de remplacer certains caractères d'une chaîne. Format : $regsub([nom],chaîne,commande,caractère-à -remplacer,%variable)
Note : ici aussi, le [nom] est optionnel.
Exemple :
alias ttrego {
var %txt = bonjour à tous !
echo -s $regsub(bonjour à tous,/o/g,O,%txt)
echo -s %txt
}
3
bOnjOur à tOus
va retourner 3, car il y a 3 « o » et le « bonjour à tous » va se transformer en « bOnjOur à tOus ». Car les « o » ont été remplacés par des « O ». Encore un identifiant très utile, non ? :)
III. La communication DDE▲
La communication DDE permet à des applications externes de quérir des informations ou encore de contrôler mIRC. En plus simple, avec le contrôle DDE, vous pouvez obtenir des informations sur l'état de mIRC par rapport à un serveur, le fichier central [.ini] de votre client, ou encore de connaître les paramètres d'un autre mIRC lancé en parallèle.
III-A. Les sujets DDE▲
Voici la liste des transactions et de sujets que mIRC supporte (les identifiants et commandes présents dans ce sous-chapitre sont expliqués dans le chapitre suivant).
Channels
Sujet : CHANNELS
Type de transaction : XTYP_REQUEST
Utilité : permet de lister les salons où vous vous trouvez.
Format : $dde(mirc,channels)
Exemple :
alias dchan { echo -a Vous êtes sur les salons suivants $dde(mirc,channels) }
Command
Sujet : COMMAND
Type de transaction : XTYP_POKE
Utilité : ce contrôle dit à mIRC d'exécuter la commande que vous lui ordonnez.
Format : /dde mirc command "" /commande
Exemple :
alias dcom { dde mirc command "" /echo -s Vous avez demandé un écho dans le statut à $time }
Attention : « command » est le sujet DDE et /commande est la commande que vous donnez à mIRC. Le « / » n'est pas optionnel ! Vous devez le laisser pour que la requête s'exécute correctement !
Connect
Sujet : CONNECT
Type de transaction : XTYP_POKE
Utilité : permet la connexion à un serveur
Format : /dde mirc connect "" serveur:port,salon,numéro
Où numéro est optionnel, si = 0, la fenêtre du salon ne sera pas activée, si = 1, elle le sera.
Exemple :
alias dconnect { dde mirc connect "" irc.epiknet.org:6667,#scripts,1 }
Connected
Sujet : CONNECTED
Type de transaction : XTYP_REQUEST
Utilité : donne les informations sur votre connexion à un serveur (connecté, déconnecté, ou encore en cours de connexion).
Format : $dde(mirc,connected)
Exemple :
alias dconnected { echo -s Vous êtes actuellement $dde(mirc,connected) }
Exename
Sujet : EXENAME
Type de transaction : XTYP_REQUEST
Utilité : retourne le chemin complet de mirc.exe
Format : $dde(mirc,exename)
Exemple :
alias dexe { echo -s Chemin mIRC $dde(mirc,exename) }
Infile
Sujet : INFILE
Type de transaction : XTYP_REQUEST
Utilité : retourne le chemin du fichier [.ini] de mIRC.
Format : $dde(mirc,infile)
Exemple :
alias dinfile { echo -s Le fichier [.ini] de mIRC est $dde(mirc,inifile) }
Nickname
Sujet : NICKNAME
Type de transaction : XTYP_REQUEST
Utilité : retourne votre pseudonyme
Format : $dde(mirc,pseudonyme)
Exemple :
alias dpseudo { echo -s Pseudonyme $dde(mirc,pseudonyme) }
Port
Sujet : PORT
Type de transaction : XTYP_REQUEST
Utilité : informe sur le port utilisé pour se connecter à IRC.
Format : $dde(mirc,port)
Note : comme le port 6667 est utilisé par défaut, je ne vous illustre pas le cas présent.
Server
Sujet : SERVER
Type de transaction : XTYP_REQUEST
Utilité : donne le serveur sous lequel vous êtes connectés ou, par défaut, le dernier serveur sur lequel vous avez été.
Format : $dde(mirc,server)
Exemple :
alias dserv {
if (!$server) echo -s Le dernier serveur sur lequel je me suis connecté a été $dde(mirc,server)
else echo -s Je suis connecté sur $dde(mirc,server)
}
Users
Sujet : USERS
Type de transaction : XTYP_REQUEST
Utilité : permet d'avoir la liste des pseudonymes d'un salon.
Format : $dde(mirc,users,salons)
Exemple :
alias duser {
if ($active == $chan) echo -t # Liste des pseudonymes du salon $dde(mirc,users $+ , $+ $active)
else return
}
Attention : plus le salon va être important, plus la liste des pseudonymes va être longue. Parfois même plusieurs milliers de caractères ; donc, si vous devez travailler sur cette liste, préparez des applications capables de traiter cela correctement.
Version
Sujet : VERSION
Type de transaction : XTYP_REQUEST
Utilité : retourne la version de mIRC
Format : $dde(mirc,version)
Exemple :
alias dver { echo -s Version de mIRC $dde(mirc,version) }
III-B. Les commandes▲
Les identifiants (et commandes) DDE vont vous permettre de communiquer avec d'autres applications DDE.
La commande /dde que vous avez vu dans les exemples ci-dessus permet d'envoyer différents « XTYP ».
/dde -e : un XTYP_EXECUTE est alors envoyé (les trois premiers arguments sont demandés)
/dde -r : XTYP_REQUEST est alors envoyé (les trois premiers arguments sont demandés, et le "" agit comme « système remplisseur »).
/dde : si aucun paramètre n'est spécifié, un XTYP_POKE est envoyé (les quatre arguments sont demandés).
L'identifiant $dde peut également comprendre un délai avant de répondre, il faut donc précisez un chiffre. Ce chiffre sera compté en secondes par mIRC.
L'identifiant $ddename permet d'obtenir le DDE en cours d'utilisation. Vous pouvez préciser $dde(nom-du-service).
L'identifiant $isdde permet de vérifier si un DDE est bien en cours d'utilisation. (retourne $true si positif, sinon retourne $false).
IV. Le fichier mirc.ini▲
Le fichier mirc.ini est considéré par certains scripteurs comme la « carte mémoire » de mIRC. C'est en effet ici que les réglages de mIRC sont enregistrés. Ce fichier, comme tous les fichiers [.ini], est structuré d'une manière bien spécifique, et ce, pour sauvegarder et réutiliser facilement différents réglages permettant de configurer le logiciel.
Je vous propose donc découvrir les fonctions les plus utilisées par les scripteurs confirmés qui permettent de configurer un script mIRC et comment faire pour tirer la meilleure partie de ce fichier trop souvent oublié des néophytes.
Note : le fichier [.ini] sur lequel je vous propose de travailler ici est issu de la version 6.21 de mIRC. Si vous utilisez une version différente de celle-ci, il se peut que le fichier mirc.ici comporte ou ne comporte pas certaines options que je vais détailler ci-dessous.
IV-A. L'architecture du fichier▲
Une fois le fichier ouvert, vous constatez qu'il est structuré en deux parties :
- les sections, représentées par des crochets ;
- les items structurés selon une dichotomie paramètre-valeur/commande.
Les sections permettent de gérer un ensemble de paramètres ayant une même fonction. Par exemple, la section clicks ([clicks]) est réservée à toutes les actions effectuées lors d'un double-clic ; que ce soit dans la fenêtre statut, un dialogue privé, sur un salon, etc.
Les items, quant à eux, permettent de spécifier quelle action va être effectuée lors de tel événement. Toujours dans la même section clicks, l'item query (query=/whois $$1) indique que, lors d'un double-clic dans une fenêtre de dialogue privé, la personne sera whoisée. Où query indique le paramètre et /whois $$1 la commande à effectuer. Le signe = permet à mIRC de faire la différence entre le paramètre et la valeur.
IV-B. Charger vos scripts à l'ouverture▲
Les sections rfiles et afiles sont sûrement deux des plus importantes sections du fichier mirc.ini. En effet, elles permettent de préciser quels fichiers scripts (remotes et/ou aliases) doivent être chargés à l'ouverture de mIRC.
Théoriquement, si vous avez plusieurs fichiers scripts chargés, la section [rfiles] devrait ressemble à quelque chose de ce genre :
[rfiles]
n0=remote.ini
n1=remote.ini
n2=system\scripts\init.mrc
n3=system\scripts\affichage.mrc
n4=system\scripts\configuration.mrc
n5=system\scripts\modules.mrc
Il est ici indiqué que les fichiers scripts « init », « affichage », « configuration » et « modules » devront être chargés depuis le répertoire « system\scripts\ ». Cette technique, massivement utilisée par tous les scripteurs respectueux du souhait de l'auteur de mIRC, Khaled Mardam-Bey, permet de distribuer son script mIRC personnel sans y inclure mirc.exe.
Il suffit alors de copier-coller mirc.exe dans le dossier racine du script et de le lancer. Si le fichier mirc.ini contient bien les précédentes indications, le script s'exécutera correctement.
Note : je ne souhaite pas ouvrir un débat sans fin, mais sachez que vous pouvez distribuer votre script mIRC en toute légalité si vous utilisez cette méthode. Distribuer votre script mIRC sous une installation [.exe] avec mirc.exe à l'intérieur n'est pas, en théorie, pas légal.
IV-C. Commandes et identifiants associés au fichier [.ini]▲
Cette section va être consacrée à la réalisation de commandes très simples qui vont pouvoir illustrer les possibilités offertes par le fichier mirc.ini.
Les commandes et idenfitiants /writeini, /remini et $readini constituent les principaux outils utiliser un fichier [.ini].
Format : /writeini -n fichier INI section item valeur
Cette commande permet d'écrire dans un fichier [.ini]. Si le paramètre -n est spécifié, mIRC va tenter d'écrire le fichier .ini même si sa taille est supérieure à 64ko.
La commande /remini permet d'effacer des sections ou des items dans un fichier [.ini]. Si vous ne précisez aucun item, la section entière sera supprimée.
Format : /remini fichierini section [item]
L'identifiant $readini permet de lire une ligne d'un fichier [.ini]Â ; cet identifieur fonctionne en conjonction de la commande /writeini.
Format : $readini(nomdefichier, [np], section, item)
//echo $readini(mirc.ini,mIRC,nick)
Si le paramètre n est spécifié alors la ligne est lue sans être évaluée et sera traitée comme du texte.
Si le paramètre p est spécifié, les séparateurs de commande | ($chr(124) ou ALTGR+6) sont traités en tant que tel au lieu d'un texte normal.
Je vous propose, histoire de mieux comprendre l'intérêt pratique de ces commandes, un petit script qui permet de définir un fond d'écran pour les salons par défaut en tapant /fond fichier (où votre image doit être placée dans le dossier racine du script).
alias fond {
writeini mirc.ini background wchannel $+($$1,$chr(44),1)
var %ic = 1 | while ($chan(%ic)) { .background -f $chan(%ic) $$1 | inc %ic }
}
Ici, nous utilisons la commande /writeini pour écrire dans le fichier mirc.ini dans la section background et dans l'item wchannel et $+($$1,$chr(44),1) retourne le nom de votre image, par exemple fond-salon.png. La boucle qui suit permet, si vous êtes connectés à l'IRC, de rafraîchir tous vos salons avec le nouveau fond d'écran que vous venez d'appliquer. Si vous fermez votre client, vous pourrez constater qu'à votre prochaine connexion, les salons auront le fond d'écran précisé dans le fichier mirc.ini.
V. Les variables binaires▲
La notion de variable binaire, en scripting mIRC, est une chose assez complexe. Elles servent principalement à lire et à écrire des fichiers binaires à l'aide de commandes et d'identifiants spécifiques.
Note : ce chapitre, étant donné la complexité du sujet dont il traite, ne peut être que théorique. J'ai décidé de le publier plus pour les scripteurs qui cherchent plus à connaître cet outil que pour les « scripteurs-développeurs » qui cherchent avant tout à produire des scripts.
V-A. Les problèmes théoriques▲
Pour commencer en douceur, penchons-nous sur quelques problèmes dont notamment le cas de l'ASCII 0.
En effet, si vous tapez :
//echo -a $len($chr(0))
Le chiffre zéro va être renvoyé. Pourquoi ? Car il s'agit ici de l'ASCII 0 (si vous connaissez le langage C / C++, c'est la même chose). Le principe de cet « ASCII zéro » est de renvoyer le premier caractère en partant de la fin de la chaîne. Autrement dit, ici présent la chaîne étant composée uniquement de $chr(0), il va retourner zéro.
Question : et alors ? Les variables binaires dans tout ça ? L'intérêt des variables binaires commence ici : elles permettent d'éluder le problème du caractère final en mémorisant la longueur de la chaîne.
De plus, il subsiste le problème de « l'ASCII treize », autrement dit, celui du retour à la ligne.
Note : l'identifiant $cr et le $chr(13) retournent le caractère appelé carriage return qui permet un retour à la ligne.
Le problème est le suivant, lors d'un retour à la ligne, cet identifiant coupe purement et simplement les variables globales. Et donc, que ces dernières seront perdues à la fin du traitement d'un script donné.
Ces problèmes, que vous risquez de rencontrer si vous choisissez d'avancer très loin dans le scripting mIRC peuvent être résolus par l'utilisation des variables binaires.
Les variables binaires se trouvent, à l'exception des variables créées, dans les fichiers binaires (logique) et dans les sockets. Concernant le problème de notre « ASCII zéro », la grande majorité, pour ne pas dire tous, des protocoles excluent tout bonnement cet ASCII. Cependant, comprendre son fonctionnement peut toujours se révéler utile, notamment dès lors que vous allez vous attaquer à des protocoles qui l'acceptent, c'est ici que l'utilisation des variables binaires va entrer en jeu.
V-B. Les commandes▲
Après avoir traité de problèmes théoriques, nous allons tenter de passer à une utilisation pratique des variables binaires.
VI. L'optimisation (1/2)▲
Posséder un script qui fonctionne est une chose, posséder un script optimisé en est une autre. Explication : mIRC n'est pas un langage compilé (c'est-à -dire que tout le monde peut avoir accès à votre code). Et donc qu'il est également « relativement » lent comparé aux langages compilés (C, Java…).
C'est pourquoi l'optimisation est une chose primordiale en scripting mIRC. D'une part, pour améliorer la vitesse de traitement de vos codes (si l'information est traitée plus rapidement, la vitesse d'action des commandes s'en verra accrue).
Et d'autre part, l'optimisation permet de gagner de la clarté dans les codes (chose assez pratique quand vos fichiers commencent à dépasser les 1 000 lignes).
VI-A. Les optimisations basiques▲
À ce stade du tutoriel, vous devez tous savoir à quoi correspondent une aliase, une boucle, une condition, etc. Cependant, je constate toujours sur les canaux d'aide en scripting mIRC, que beaucoup de scripteurs, même confirmés, oublient souvent d'optimiser les commandes et les opérations récurrentes.
Ici, nous allons voir comment faire en sorte que des commandes répétées un grand nombre de fois s'effectuent correctement et gagnent en clarté pour vous, comment faire augmenter la vitesse d'exécution de vos boucles, puis nous verrons comment tirer le meilleur profit des conditions et enfin, en bonus, une petite technique pour calculer la vitesse de traitement de vos scripts.
Note : je tiens à préciser une chose avant de continuer, les codes que vous allez trouver dans cette partie n'ont aucune « utilité pratique », c'est-à -dire qu'ils servent simplement à illustrer mes propos.
VI-A-1. Les aliases▲
Vous vous demandez peut-être comment les optimiser ? En réalité, ce n'est pas l'aliase en particulier que nous allons optimiser, mais votre « code général ». C'est-à -dire tous les scripts où va se trouver ladite commande.
Par exemple, lorsque vous avez scripté l'affichage de votre script, vous avez normalement dû utiliser un grand nombre de fois le code couleur, les parenthèses, les crochets, etc. pour la mise en forme.
Si, plutôt que d'utiliser tous ces objets, vous utilisez :
alias b_ return $+($chr(2),$1,$chr(2))
alias k_ return $+($+($chr(3),$2),$1,$chr(3)))
alias u_ return $+($chr(31),$1,$chr(31))
Pour les couleurs et la mise en forme, et :
alias c_ return $+($chr(91),$1-,$chr(93))
alias p_ return $+($chr(40),$1-,$chr(41))
Pour les crochets et les parenthèses, votre code ne s'en retrouverait-il pas plus clair ? De plus, si vous décidez de faire appel à une DLL, dans une aliase donnant accès à une DLL par exemple, plutôt que de faire :
alias mdx dll { C:Programes filesMonScriptDllsmdx.dll $1- }
Utilisez l'identidiant $mircdir (qui donne le chemin du programme mIRC) et des « "" » (pour que le chemin se fasse correctement, même s’il y a des espaces).
alias mdx dll $+(",$mircdir,dllsmdx.dll,") $1-
Pour éviter de créer à chaque fois des « alias menu { dialog -m menu menu } ». Pensez à faire une aliase de dialogue, par exemple :
alias d { if (!$dialog($1)) dialog -m $1 $1 }
Note : je vous conseille, quand une commande se répète plusieurs fois dans un script, d'en faire une aliase. Cela permet de gagner de la lisibilité et un peu de vitesse.
L'utilisation des aliases locales peut se révéler d'une grande aide. Ces aliases, à la différence des aliases classiques (ou globales) ne s'exécutent que dans le fichier script dans lequel elles sont créées. C'est-à -dire que si vous essayez de l'appeler vous-même : vous ne pourrez pas.
Par exemple, si vous faites :
alias -l bonjour { echo -s Bonjour à tous }
dans le dossier apprentissage.txt et, dans le fichier test.txt :
alias -l bonjour { window -a @hi }
Dans le fichier apprentissage.txt, /bonjour fera l'écho, et dans test.txt /bonjour va créer une window.
Et, si vous tapez /bonjour dans l'editbox, vous verrez un message « Commande inconnue » ou « Unknow command ».
Attention : ne créez pas d'aliase générale et locale du même nom. Sinon votre code va se retrouver faussé.
VI-A-2. Les boucles▲
Une boucle est un système assez lourd, qui peut vite devenir « problématique » si vous ne savez pas comment bien les utiliser.
alias boucle {
var %i = 1
var %x = 10
while (%i <= %x) {
echo -s valeur du chiffre : %i
inc %i
}
}
Vous pouvez créer des variables locales sur une seule ligne, en faisant :
var %i = 1, %x = 10
De même, plutôt que d'annuler une variable par ligne, vous pouvez faire :
/unset %autojoin %awaymessage %b
Note : attention à l'espace avant et / ou après la virgule. Il se peut que par moment mIRC ne comprenne pas bien. Si votre code ne marche pas, pensez à mettre des espaces.
Prenez un autre exemple : si vous souhaitez calculer le nombre de lignes d'un fichier. Disons, le fichier mirc.ini. Plutôt que d'utiliser des conditions et des « goto » lents et inutiles, utilisez une boucle.
alias calculer {
var %x = 1, %a = $ticks, %max = $lines(mirc.ini)
while (%x <= %max) { inc %x }
echo -a %x lignes calculées en $calc($ticks - %a) millisecondes
}
J'explique. Première ligne, on crée les variables locales. %x sera la variable incrémentée. %a les $ticks (pour calculer la vitesse) et %max le nombre de lignes du fichier de mirc.ini.
Deuxième ligne, vous créez la boucle qui dit « tant que %x est inférieur au nombre de lignes de mirc.ini, on continue d'augmenter la valeur de %x. » La troisième ligne donne le nombre de lignes (%x) et la vitesse d'exécution du code.
Note : les identifiants avec des $ font ralentir les boucles. Comme les %variables sont traitées plus vite, il est souvent judicieux de créer une variable locale (/var) pour que le code soit plus optimisé.
VI-A-3. Les conditions▲
Vous avez utilisé beaucoup de conditions et d'opérateurs en tous genres. Je vais vous donner quelques astuces pour améliorer leur vitesse de traitement.
Dans le cas des « if / elseif / else », si vous n'avez que deux conditions (c'est-à -dire if et else), préférez l'utilisation de $iif(condition,commande-si-condition-respectée,commande-si-condition-fausse)
Exemple :
alias fene { echo -s $1 est entre 0 et 5 : $iif($1 isnum 0-5,Vrai,Faux) }
Note : évitez l'utiliser le $iif dans les grosses boucles, car il y a une perte de vitesse dans ce cas-là .
Vitesse d'exécution :
if (condition) commande
if condition { commande }
if (condition) { commande }
Note : le « if (condition) commande » n'est valable que si votre code tient sur une ligne. Sinon, restez avec les { }.
VI-A-4. L'identifiants $ticks▲
Cet identifiant n'a aucune utilité en lui-même. Par contre, il peut se révéler très utile pour connaître la vitesse de traitement de vos scripts.
Ce n'est pas compliqué, si vous tapez //echo -s $ticks vous allez apercevoir un chiffre élevé.
C'est le nombre de centaines de millisecondes écoulées depuis que votre système d'exploitation a démarré.
Pour calculer la vitesse d'exécution de votre script, il suffit donc de :
1. Au début du script : mettre en variable locale le nombre de $ticks
2. Exécuter votre script
3. A la fin du script : comparer le nombre de ticks actuel à celui du début que vous avez stocké, d'en faire la soustraction, et vous aurez le temps de traitement de votre script.
Si vous n'avez pas compris, supposons que le nombre de ticks au début du script soit de 200. Vous allez donc mettre le nombre 200 en variable, exécuter votre script (pendant ce temps le nombre de $ticks a augmenté) puis comparer le nombre du début (200) au nombre de fin (par exemple 210). Il suffit ensuite, à l'aide de l'identifiant $calc, de faire 210 - 200, ce qui va donner 10 : vous en déduisez donc que votre script a mis dix millisecondes a être exécuté.
L'intérêt de cette astuce est de comparer le temps d'exécution de différents scripts ayant la même utilité et de connaître lequel est le plus performant, et donc celui le plus approprié à vos besoins.
VI-B. Le file handling▲
Le file handling est une autre manière de gérer les fichiers au format [.txt]. Cette option de mIRC permet, en effet, d'avoir plus de contrôle sur l'écriture de données dans un fichier.txt ou dans sa lecture.
VI-B-1. Le principe▲
Le file handling est « monumentalement » plus rapide que la commande /write.
Prenez un exemple :
alias ecrire {
write test.txt T'as déjà téléchargé des programmes ?
write test.txt Non : mIRC est arrivé pas la poste.
write test.txt C'est ce que je me disais !
}
Avec la commande /write, mIRC va effectuer les actions suivantes :
- Ouverture du fichier test.txt
- Écriture de « T'as déjà téléchargé des programmes ? »
- Fermeture de test.txt
- Ouverture du fichier test.txt - Écriture de « Non : mIRC est arrivé par la poste. »
- Fermeture de test.txt
- Ouverture du fichier test.txt
- Écriture de « C'est ce que je me disais ! »
- Fermeture de test.txt
Voici ce que cela donnerait avec l'utilisation du file handling :
alias ecrire {
.fopen -n test test.txt
.fwrite -n test T'as déjà téléchargé des programmes ?
.fwrite -n test Non : mIRC est arrivé par la poste.
.fwrite -n test C'est ce que je me disais !
.fclose test
}
Note : le « -n » permet la création du fichier test.txt s'il n'existe pas. « -o » servirait à l'écraser s'il existait déjà .
mIRC va donc effectuer, avec le file handling, les actions suivantes :
- Ouverture du fichier test.txt
- Écriture de « T'as déjà téléchargé des programmes ? »
- Écriture de « Non : mIRC est arrivé par la poste. »
- Écriture de « C'est ce que je me disais ! »
- Fermeture de test.txt
Vous comprenez pourquoi ce système est bien plus pratique.
Bien sûr, si vous n'avez qu'une seule ligne à écrire, préférez encore le /write.
VI-B-2. Les commandes▲
La commande /flist, permet de faire la liste des fichiers spécifiés. Cette commande peut être utilisée sans paramètre pour afficher toute la liste des fichiers ouverts.
Format : /flist nom
La commande /fseek permet de faire varier le pointeur de lecture dans le fichier.txt.
Format : /fseek nom position
Vous pouvez également préciser les paramètres suivants :
-l nom nuLa commande /flist, permet de faire la liste des fichiers spécifiés. Cette commande peut être utilisée sans paramètre pour afficher toute la liste des fichiers ouverts.
Format : /flist nom
La commande /fseek, permet de faire varier le pointeur de lecture dans le fichier.txt.
Format : /fseek nom position
Vous pouvez également préciser les paramètres suivants :
-l : nom numéro de ligne ;
-n : nom prochaine ligne ;
-r : nom regex ;
-w : nom wildcard.
VI-B-3. Les identifiants▲
L'identifiant $fopen, permet de donner des informations sur le fichier ouvert.
Format : $fopen(nom).extension Les différentes extensions :
.eof : indique la fin du fichier ;
.err : indique qu'il y a eu une erreur ;
.fname : retourne le nom du fichier ouvert ;
.pos : retourne la position du pointeur dans le fichier.
Exemple (remplacer l'ancienne aliase)Â :
alias ecrire {
.fopen -on test test.txt
echo -s Le fichier ouvert est : $fopen(test).fname
echo -s Position : $fopen(test).pos
.fwrite -n test For a fresher World !
echo -s Position : $fopen(test).pos
.fwrite -n test Just do it
echo -s Position : $fopen(test).pos
.fwrite -n test Nike et Heineken
echo -s Position : $fopen(test).pos
.fclose test
}
Note : comme à peu près partout dans mIRC, vous pouvez aussi dans le file handling, utilisez le joker *. Par exemple, pour fermer plusieurs fichiers simultanément, ou alors faire la liste de plusieurs fichiers avec /flist et gagner encore de la vitesse !
VI-C. Les événements▲
VI-C-1. La gestion des BDD▲
Supposons que vous ayez réalisé un code comme celui-ci :
dialog test {
title "Optimisation des dialogues"
size -1 -1 117 35
option dbu
check "Un check coché" 1, 1 2 50 7
button "Un bouton" 2, 1 12 50 10
button "Cliquez !" 3, 1 22 50 10
button "Clique encore !" 4, 65 2 50 10
button "Clique droit !" 5, 65 12 50 10
}
on *:DIALOG:test:init:*:{
did -c $dname 1
did -b $dname 2
}
on *:DIALOG:test:sclick:3:{ echo -a Vous avez bien cliqué sur le bouton n° 3 ! }
on *:DIALOG:test:sclick:4:{ echo -a Vous avez bien cliqué sur le bouton n° 4 ! }
on *:DIALOG:test:rclick:5:{ echo -a Clic droit sur le bouton n° 5 ! }
Vous allez pouvoir optimiser ce code avec le if ($devent == init), if ($devent == sclick), etc. Et tous les autres événements du dialogue !
Comme ceci :
on *:DIALOG:test:*:*:{
if ($devent == init) {
did -c $dname 1
did -b $dname 2
}
if ($devent == sclick) {
if ($did == 3) echo -a Vous avez bien cliqué sur le bouton n° 3 !
if ($did == 4) echo -a Vous avez bien cliqué sur le bouton n° 4 !
}
if ($devent == rclick) && ($did== 5) echo -a Clic droit sur le bouton n° 5 !
if ($devent == close) echo -s Vous venez de fermer le dialogue !
}
VI-C-2. Les préfixes▲
Note : cette sous-partie ne s'adresse qu'aux personnes utilisant beaucoup d'événements. Si vous regroupez toutes les commandes dans un seul événement, vous pouvez passer votre chemin.
Beaucoup de gens utilisent souvent des conditions inutiles, prenons l'événement PART.
Si vous faites :
on *:PART:#:{
if ($nick == $me) { commande }
}
Préférez le préfixe « me »
on me:*:PART:#:{ commande }
De même, si vous voulez que mIRC prenne en compte « tous les pseudonymes sauf moi », utilisez le préfixe « ! » .
on !*:PART:#:{ commande }
Si vous souhaitez que, seuls les @ soient pris en compte, utilisez le préfixe « @ ».
on @*:PART:#:{ mode # +l $calc($nick(#,0) + $r(3,6)) }
Permet de changer le mode +l sur un salon, après le départ d'une personne.
Note : vous pouvez également regrouper ces préfixes. Faites également attention à l'ordre de vos événements (pour que mIRC puisse traiter l'information de façon complète). Placez donc l'événement le plus « général » à la fin de votre fichier script.
VI-C-3. Les raws▲
Les raws sont des informations renvoyées par un serveur IRC. On peut assimiler le fonctionnement des raws à celui des événements. Supposons, par exemple, que votre système de whois ressemble à ceci :
raw 301:*: { set %whois.away $3- | halt }
raw 311:*: {
unset %whois.*
set %whois.fullname $6-
set %whois.adresse $+(*!*,$3,$chr(64),$4)
halt
}
raw 312:*: { set %whois.serveur $3 | halt }
raw 313:*: { set %whois.statut $5- | halt }
raw 317:*: {
set %whois.idle $duration($3)
set %whois.connexion $gettok($asctime($4),4,32)
halt
}
raw 318:*: {
echo -a $+($chr(2),$chr(3),4) Whois $2
echo -a $+($chr(3),2) Fullname : %whois.fullname
echo -a $+($chr(3),2) Adresse : %whois.adresse
if (%whois.salon) echo -a $+($chr(3),2) $2 est présent sur %whois.salon
echo -a $+($chr(3),2) Serveur utilisé : %whois.serveur
echo -a $+($chr(3),2) Connexion à : %whois.connexion
if (%whois.statut) echo -a $+($chr(3),2) Statut sur ce serveur : %whois.statut
if (%whois.away) echo -a $+($chr(3),2) $2 est away : %whois.away
unset %whois.*
halt
}
raw 319:*: { set %whois.salon $3- | halt }
Si vous prenez le début de cette ligne :
raw 318:*: {
Le nombre 318 permet de dire à mIRC que le raw à traiter est le 318. Ce chiffre est retourné par l'identifiant $numeric.
Vous pouvez donc créer le code suivant :
raw *:*: { if ($numeric)
Qui va fonctionner de la même manière que le précédent. Cette petite astuce va vous permettre de regrouper vos raws dans un seul événement. Pour mieux vous faire comprendre cette méthode, voici le système de whois une fois optimisé :
raw *:*: {
if ($numeric == 310) { set %whois.away $3- | halt }
elseif ($numeric == 311) {
unset %whois.*
set %whois.fullname $6-
set %whois.adresse $+(*!*,$3,$chr(64),$4)
halt
}
elseif ($numeric == 312) { set %whois.serveur $3 | halt }
elseif ($numeric == 313) { set %whois.statut $5- | halt }
elseif ($numeric == 317) {
set %whois.idle $duration($3)
set %whois.connexion $gettok($asctime($4),4,32)
halt
}
elseif ($numeric == 318) {
echo -a $+($chr(2),$chr(3),4) Whois $2
echo -a $+($chr(3),2) Fullname : %whois.fullname
echo -a $+($chr(3),2) Adresse : %whois.adresse
if (%whois.salon) echo -a $+($chr(3),2) $2 est présent sur %whois.salon
echo -a $+($chr(3),2) Serveur utilisé : %whois.serveur
echo -a $+($chr(3),2) Connexion à : %whois.connexion
if (%whois.statut) echo -a $+($chr(3),2) Statut sur ce serveur : %whois.statut
if (%whois.away) echo -a $+($chr(3),2) $2 est away : %whois.away
unset %whois.*
halt
}
elseif ($numeric == 319) { set %whois.salon $3- | halt }
}
VII. L'optimisation (2/2)▲
VII-A. Le submenu▲
VII-A-1. Une évolution des popups de base▲
Un submenu est une version des popups très optimisée. Vous avez en effet sûrement déjà utilisé des popups.
Les popups ont une longueur déterminée, cela veut dire que lorsque vous créez un popup, vous connaissez son début et sa fin. Alors qu'avec le submenu, vous pouvez créer des popups d'une longueur indéterminée ! Par exemple : lister les adresses bannies d'un salon, lister les salons sur lesquels vous êtes, etc.
VII-A-2. Construction d'un submenu▲
Réaliser un submenu n'est pas très compliqué dès lors que l'on connait son format et que l'on sait utiliser les boucles et les tokens. Le format du submenu est :
menu type {
Item
.$submenu($aliase($1))
}
Illustration :
alias sub.partchan {
if ($1 == begin || $1 == end) { return - }
if ($chan($1)) { return $chan($1) : part $chan($1) }
}
menu channel {
Part
.$submenu($sub.partchan($1))
}
Comme vous pouvez le constater, ce submenu permet de lister tous vos salons et offre la possibilité de partir du salon souhaité.
L'aliase sub.partchan permet de construire le submenu.
if ($1 == begin || $1 == end) { return - }
Begin précise le début et end la fin du menu. Un tiret est retourné pour que le format du menu soit respecté.
Note : les accolades sont optionnelles quand la commande à effectuer ne comporte qu'une seule ligne. Mais, depuis mIRC v6.17, les submenus sont devenus plus stricts et renvoient un message d'erreur lorsque vous omettez de les mettre. Je vous conseille donc de le faire.
Le prochain submenu, plus complexe, va permettre de lister les adresses bannies d'un salon et la possibilité de retirer l'adresse souhaitée.
alias sub.banlist {
;début du submenu
if ($1 == begin) || ($1 == end) { return - }
;s'il n'y a aucune adresse bannie
if ($1 == 1) && (!$ibl($active,0)) { return Vide : halt }
;si des adresses sont inscrites dans la liste
else {
;on crée des variables locales qui vont être utilisées plus tard
var %i = 1, ?n, %a = $active
;une boucle qui va permettre de lister toutes les adresses bannies
while ($ialchan($ibl(%a,$1),%a,%i).nick) {
;on ajoute à la variable ?n toutes les adresses bannies à l'aide du $addtok
?n = $addtok(?n,$ifmatch,32)
;on incrémente la variable %i et on recommence l'opération jusqu'à la sortie de la boucle
inc %i
}
;après être sorti de la boucle, toutes les adresses sont retournées avec la possibilité de retirer le ban
return $+($chr(46),$ibl(%a,$1)) ?n : mode %a -b $ibl(%a,$1)
}
}
menu channel {
Ban-liste
.$submenu($sub.banlist($1))
}
Le principe des submenus est souvent le même. Il suffit de créer une boucle qui permet de lister tous les éléments de ce qui est recherché puis d'ajouter un à un chaque élément dans une variable à l'aide du $addtok et puis d'afficher le résultat.
Utiliser des submenus permet de rendre votre script plus performant. Mais, il est malheureusement impossible d'imbriquer les submenus les uns dans les autres. C'est-à -dire que réaliser un script de la manière suivante :
menu channel {
Menu
.$submenu($sub.menu($1))
..$submenu($sub.sous-menu1($1))
..$submenu($sub.sous-menu2($1))
}
N'est, pour le moment, pas possible.
VII-B. Commandes et techniques de scripting▲
/did : vous savez normalement déjà à quoi elle correspond, mais saviez-vous que (depuis mIRC 6.17), au lieu de faire :
did -b $dname 1,2,3,4,5
vous pouviez faire :
did -b $dname 1-5
Utilisation similaire au « isnum ».
/didtok : permet de réécrire une liste d'items dans un combo ou une liste (d'un dialogue).
Format : /didtok nom $dname n°-du-caractère-ascii texte
Exemple :
Si vous avez, dans l'init d'un dialogue,
did -a $dname 1 Blanc
did -a $dname 1 Noir
did -a $dname 1 Bleu
faites plutôt :
/didtok $dname 1 59 Blanc;Noir;Bleu
/loadbuf : commande permettant de charger le nombre de lignes spécifiées d'un fichier dans la fenêtre spécifiée. Cette commande est énormément plus rapide que de réaliser un système de boucle qui va réécrire chaque ligne dans la fenêtre spécifiée.
Illustration (avec une boucle)Â :
alias bouc {
var %t = $ticks , %i = 1, %x = $lines(mirc.ini)
window -a @k
while (%i <= %x) {
echo @k $read(mirc.ini,n,%i)
inc %i
}
echo @k Exécution en $calc($ticks - %t) millisecondes
}
Avec la commande /loadbuf :
alias buf {
var %t = $ticks
window -a @k
loadbuf @k mirc.ini
echo @k Exécution en $calc($ticks - %t) millisecondes
}
On peut constater avec le système de boucle : 1984 millisecondes.
Et avec le /loadbuf : 46 millisecondes.
Inutile de commenter… Ou alors, simplement de dire que le gain de temps est plus de 40 fois supérieur avec la seconde méthode !
$istok : permet de chercher un token dans un texte.
Format : $istok(texte,token-à -chercher,n°-du-caractère-ascii)
Par exemple :
alias testor {
var %a = $ticks, %i = 1
while (%i <= 1000) {
if (%i == 100 || %i == 500 || %i == 999) { inc %i }
else inc %i
}
echo -s Vitesse traitement classique : $calc($ticks - %a) millisecondes
}
alias testis {
var %a = $ticks, %i = 1, %num = 100;500;999
while (%i <= 1000) {
if ($istok(%num,%i,59)) inc %i
else inc %i
}
echo -s Vitesse traitement istok : $calc($ticks - %a) millisecondes
}
Tapez /testor et /testis.
L'écart n'est pas forcément des plus significatifs, (j'obtiens 141 millisecondes dans le premier cas, et 93 dans le second), mais plus le traitement devient lourd, plus l'écart se creuse. Mais là n'est pas le plus important ; dans l'exemple précédent, mIRC a évalué une seule condition (dans le cas du $istok), contrairement à trois dans le cas du « if ». Donc, le traitement sera logiquement plus rapide (et préférable) avec le $istok.
Note : un autre identificateur, $istokcs, fonctionne sur le même format que $istok, mais lui est sensible à la casse des caractères (majuscules / minuscules).
$+() : cette commande est dérivée de la commande $+ (permettant de coller plusieurs choses les unes aux autres).
Exemple :
m $+ I $+ R $+ C devient $+(m,I,R,C)
Note : l'utilisation des expressions régulières est aussi fortement recommandée dès lors qu'il s'agit d'effectuer des validations ou des tris quelconques ou bien de manipuler des chaînes. Lisez donc la partie sur les regex !